108 UPANISHADS
Traduction
et presentation par Martine
Buttex
Ces traités mystiques et
philosophiques de la littérature de
l'hindouisme furent transmis dans le
secret, de la bouche du maître
à ses disciples au cours des
siècles. Constituant la partie
philosophique des Veda, ces textes
sacrés sont la base des grandes
religions de l'Inde.
Fleuron de la littérature de
l'hindouisme, ces traités mystiques
et philosophiques furent transmis dans le
secret, de la bouche du maître
à l'oreille du disciple, tout au
long des siècles. Les
Upanishads, en tant qu'ensemble,
constituent la partie philosophique des
Veda. Instructions religieuses
avant tout, dont l'objet essentiel est la
méditation et la philosophie
[inséparablement liées
dans la spiritualité
orientale], elles traitent de la
nature de l'homme et de l'univers, ainsi
que de l'union de l'âme individuelle
ou Soi avec l'Âme universelle.
Ces textes sacrés védiques
contiennent des enseignements
ésotériques de la plus haute
valeur, et ils sont la base authentique
à partir de laquelle les grandes
religions de l'Inde, hindouisme,
jaïnisme et bouddhisme, ont
essaimé.
1333 pages | 29,00 € | 1720
g
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UPANISHADS DU YOGA
Traduites
du sanskrit, présentées et
annotées par Jean
Varenne
"L'adepte alors est au
désert, dans la paix : il y
trouvera la certitude parce qu'il jaugera
toutes choses à la mesure de
l'âme, et le mal l'épargnera
grâce à l'aide efficace que
lui apportera le yoga."
Le yoga, dont nous sommes si justement
curieux mais si légèrement
férus, pourrait bien remonter
à la civilisation de Mohenjo-Daro,
au monde protodravidien. Les Aryens qui
envahirent l'Inde voilà près
de quatre mille ans eurent donc à
compter avec ce yoga archaïque,
individualiste, opposé aux
principes des Veda, selon qui le
salut s'obtient en accomplissant d'abord
scrupuleusement tous les devoirs
d'état et peut-être
même d'État. Accepter le
yoga, c'eût été,
notamment, répudier le
système des castes. Eliade,
Filliozat, Masson-Oursel ont permis aux
Français de connaître les
vrais principes du yoga.
Et voici que nous leur apportons des
textes essentiels, dans la traduction d'un
des meilleurs indianistes français,
M. Jean Varenne, professeur à
l'université d'Aix.
Éclairés par une
substantielle introduction, qui
élucide l'histoire et le contenu de
la notion, les Upanishads du yoga,
tant bien que mal intégrées
dans ce canon védique qu'en un sens
elles tendent à miner, se
présentent comme des poèmes
spéculatifs et didactiques
rédigés en Sloka
[strophes de quatre octosyllabes un
peu lâches de facture].
L'essentiel ici n'est pas la
métrique, évidemment, mais
les idées, la méthode :
l'ensemble des techniques permettant de
trancher les liens qui retiennent
l'âme captive. Cet oiseau migrateur
souffre en captivité. On suivra
avec profit le cheminement qui conduit du
retrait des sens à la
contemplation, de celle-ci au
recueillement parfait, avant d'atteindre
à l'autonomie absolue. Pas de
subitisme, par conséquent, dans
cette doctrine. Un gradualisme attentif,
méticuleux, plutôt. Nous
sommes loin du yoga pour lui, pour elle,
pour tous. Voici le yoga pour ceux qui le
méritent.
182 pages | 9,50 € | 215 g
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UNE
TRAVERSÉE
DES
UPANISHADS
Par
Jacques Scheuer
Fleuron de la littérature de
l'hindouisme, ces traités mystiques
et philosophiques furent transmis
secrètement de maitre à
disciple entre le vue et le m`
siècle avant notre ère. Les
Upanishads, qui constituent la
partie philosophique des Veda, sont
des instructions religieuses avant tout,
dont l'objet essentiel est la
méditation et la philosophie. Elles
traitent de la nature de l'homme et de
l'univers, ainsi que de l'union de
l'âme individuelle [le Soi]
avec l'Ame universelle. Les
Upanishads marquent ainsi un double
tournant dans le patrimoine de l'Inde :
l'amorce d'un mouvement vers
l'intériorité et
l'ébauche d'une interrogation
philosophique Qui sommes-nous ?
D'où venons-nous ? Où va ce
monde qui nous emporte dans sa course
?
Loin de se perdre dans un labyrinthe, le
lecteur patient ira de découverte
en découverte dans cet ouvrage qui
n'est ni étude savante ni
commentaire attaché à une
école particulière, mais une
exploration au coeur de ces textes
sacrés védiques. Les 9
chapitres de cette traversée
permettent de mieux comprendre et
appréhender ces textes
sacrés védiques qui
contiennent des enseignements
ésotériques de la plus haute
valeur, et qui sont la base authentique
à partir de laquelle les grandes
religions de l'Inde [hindouisme,
jaïnisme et bouddhisme] ont
essaimé.
121 pages | 15,00 € | 210
g
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LES
UPANISHADS
Textes
traduits du sanskrit,
présentés et annotés
par Alyette
Degrâces
Textes majeurs de la tradition indienne,
les Upanishads marquent un tournant
décisif. Elles créent un
nouveau mode d'expression et une voie de
connaissance se détachant du
rituel. La transmission de ces douze
anciennes Upanishads, dont les deux
plus importantes et les plus longues sont
antérieures au Buddha, constitue un
très haut moment de la
pensée. Ces Upanishads sont
ici étudiées et traduites,
ensemble pour la première fois, du
sanskrit en français. Le livre met
en valeur leur audace de pensée,
respecte le texte dans son oralité
mais l'ouvre aussi à un double
espace de questionnement, celui des textes
eux-mêmes et celui que
dévoila au VIIIe siècle
Shankara, ce grand commentateur né
au Kérala, créateur du
courant de pensée que l'on nomme le
vedanta non-duel.
La force des concepts rassemblés en
des mots simples, la richesse des images,
la liberté à
l'intérieur de la langue et le
souci de créer une structure
dynamique qui remet en question le sens
établi, tout cela rend ces textes
essentiels et vivants pour notre
époque.
592 pages | 39,00 € | 900
g
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UPANISHAD
DU
RENONCEMENT
SAMNYAS
UPANISHAD
Traduction
du sanskrit, introduction et notes par
Alyette
Degrâces-Fahd
"Celui que l'on connaît comme
ni bon ni mauvais, ni non instruit ni
hautement instruit, ni ayant bonne ou
mauvaise conduite, est un connaisseur du
Brahman."
L'Upanishad
du moine-errant Narada
La connaissance dont parle l'ensemble
d'Upanishads
présentées ici est une
sagesse déposée en l'homme
à l'origine et qu'il lui faut
retrouver. Une et unie au tout, elle n'est
pas séparée de la vie du
renonçant dont les
différents états
intérieurs sont autant de modes
déterminés de la
connaissance que la syllabe mystique OM
rassemble en elle. La quête
spirituelle du renonçant n'est pas
celle d'un homme seul, mais d'un homme qui
va seul selon le Tout, et dont la place et
la fonction coïncident totalement
avec l'ordre du monde.
L'ouvrage se compose d'une introduction et
de la traduction de dix-neuf
Upanishads.
461 pages | 34,00 € | 530
g
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ISA
UPANISHAD,
KATHA
UPANISHAD
&
KENA
UPANISHAD
Texte
et traduction sous la direction de Louis
Renou
L'Isa ou Isavaasya
Upanishad, ainsi appelée
d'après le mot par lequel elle
commence, est probablement la
première en date des
Upanishads versifiées, ce
qui lui assure un haut rang dans cette
littérature. Elle figure d'ailleurs
en tête de toutes les collections
indigènes d'Upanishads.
L'Isa fait partie d'une des
Samhita du Yajurveda, la
Vajasaneyi Samhita, dont elle forme
le 40e et dernier chapitre. Ce bref
poème, après avoir
posé le principe d'un souverain qui
régit l'univers, formule que les
uvres n'ont pas de valeur. Seul
importe de connaître le Soi ou
Atman.
La Katha ou Kathaka
Upanishad, presque entièrement
en vers, est un recueil de maximes sur
l'Atman-Brahman, centrées sur le
problème de la mort et de la
destinée après la mort.
L'originalité de cette
Upanishad réside dans son
affabulation : développant et
remaniant un récit qui figurait
déjà dans le Taittiriya
Brahmana, l'ouvrage se présente
comme une instruction impartie par Yama,
le roi des morts, à un jeune
brahmane, Naciketas.
La Kena Upanishad, aussi
Talavakara, se rattache au
Samaveda et fait partie
intégrante du
Jaiminïya-Upanishad-Brahmana,
qui, en dépit de son titre, n'est
ni une Upanishad ni un
Brahmana, mais n'est autre que
l'Aranyaka de l'école
Jaiminïya du Samaveda.
La première partie traite du
Brahman du point de vue d'une
théorie de la connaissance et est
en vers. La seconde, formant un
récit ou ilihasa qui tourne court
en allusions ésotériques,
est rédigée en une prose de
caractère brahmana.
L'Upanishad se demande d'abord qui
a créé les
phénomènes, et pose qu'il y
a derrière le monde sensible un
mystère insondable, à savoir
le Brahman. La seconde partie vise
à montrer comment les dieux ont
découvert le Brahman : le Brahman
est un phantasme que les dieux cherchent
en vain à maîtriser : ainsi
ils dépendent de lui et
l'ignorent.
53 pages | 12,20 € | 90 g
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TROIS
UPANISHADS
ISHA,
KENA & KATHA
Traduction
et présentation d'Alain
Porte
C'est entre le VIe et le IIIe
siècle avant notre ère que
ces Upanishads ont vu le jour,
comme les terminaisons nerveuses du vaste
ensemble canonique du Veda. Nous ne
savons pas comment les Rishi, ces
"prophètes" des premiers
âges, ont recueilli ces textes,
chargés de ferveur et de
lucidité, nous ne savons pas
même qui les a composés.
Comme il est périlleux le sentier
qui conduit "à l'ultime
séjour dont on ne revient pas" !
C'est ce qu'exprimaient déjà
les poètes des premiers temps
lorsqu'ils parlaient de "la lame
affûtée d'un rasoir"
[Katha Upanishad, III, 14].
Mais c'est par lui seul qu'il est possible
de s'affranchir de la mort et,
peut-être, de l'idée
même de la mort.
112 pages | 16,77 € | 270
g
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MUNDAKA
UPANISHAD,
MANDUKYA
UPANISHAD
&
KARIKA
DE
GAUDAPADA
Traduit
par Jacqueline Maury & Emile
Lesimple
La Mundaka Upanishad appartient
à l'Atharvaveda et à
l'école de Saunaka. Il est
probable que le texte de
l'Upanishad a été
l'objet de maintes additions et
interpolations. Tel qu'il est
actuellement, on peut le considérer
comme l'une des sources de la Bhagavad
Gita. Le titre semble signifier qu'il
s'agit de l'Upanishad des "hommes
à la tête rasée" et
l'on a rapproché cette
donnée de la mention finale du
"vu de la tête"
[traité composé par des
ascètes qui se rasaient la
tête, ou allusion à la
libération de l'esprit]. Cette
Upanishad admet la valeur du
ritualisme mais enseigne qu'il ne suffit
pas pour assurer un salut
définitif. Le sage doit
accéder à la connaissance du
Brahman par la connaissance du purusa
[forme cosmique du Brahman], et de
l'Atman [forme du Brahman dans
l'homme]. On a noté des
coïncidences de pensée et de
forme avec des textes bouddhiques et
surtout jaïna. Cette Upanishad
est relativement récente,
postérieure en tout cas à la
Chandogya Upanishad. La doctrine de
la transmigration et du karman y
apparaissent toutes
constituées.
La Mandukya Upanishad porte le nom
d'une école du Rigveda, mais
elle appartient au groupe d'écrits
se rattachant à
l'Atharvaveda. C'est un texte
très court, qui ne comprend que
douze sutra ; selon l'opinion
générale, cette
Upanishad serait, parmi celles qui
sont considérées comme
anciennes, une des plus récentes,
peut-être même la plus
récente. L'objet de l'enseignement
de la Mandukya Upanishad est le
thème commun à la plus
grande partie de cette littérature
; L'identité de l'Atman individuel
et du Brahman-Atman universel. L'auteur
s'attache à poser
l'équivalence de la
Réalité, suprême,
absolue et de la syllabe sacrée OM.
Outre sa propre valeur doctrinale, la
Mandukya Upanishad présente
un autre intérêt
considérable, c'est d'avoir
donné lieu à l'une des
uvres les plus originales et les
plus importantes de la philosophie
indienne : les Karika de Gaudapada,
lesquelles sont, en quelque sorte,
greffées sur l'Upanishad. On
ne sait que peu de chose de l'auteur.
Beaucoup supposent qu'il fut le
maître de Govinda, lequel n'est
connu que pour avoir été,
à son tour, le maître de Adi
Shankaracharya.
103 pages | 15,00 € | 130
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KAUSITAKI
UPANISHAD,
SVETASVATARA
UPANISHAD,
PRASNA
UPANISHAD
&
TAITTIRIYA
UPANISHAD
Traduit
par Louis Renou, Aliette Silburn, J.
Bousquet & Emile
Lesimple
La Kausitaki [ou
Kausitakibrahmana] Upanishad
appartient au groupe de textes qui se
réclament du Rigveda; elle
fait partie du Sankhayana Aranyaka.
L'Upanishad est entièrement
en prose trait ancien sauf
quelques citations de mantra tirées
du Rigveda. L'intérêt
de cette Upanishad est multiple :
la portion eschatologique fournit un
complément de la théorie des
deux voies rendue familière par la
Brhad-Aranyaka, et la
Chandogya. Les rites et pratiques
s'insèrent dans la grande tradition
magique des Kamyesti et de divers
textes atharvaniques et sama
védiques. Mais c'est surtout
l'exaltation du prana, son assimilation au
prajnatman ou "Soi conscient", qui donne
son intérêt à ce texte
: la théorie du souffle est
présente.
La Svetasvatara Upanishad emprunte
son nom à l'ascète au blanc
mulet, auquel elle fut
révélée "par la
grâce de Dieu" ; bien qu'elle soit
rattachée par la tradition
brahmanique à la branche caraka du
Yajurveda Noir et qu'elle cite
fréquemment des strophes du
Veda, cette Upanishad semble
pourtant avoir été
composée par une communauté
[samgha] de religieux, les ati
asramin, ceux qui sont au-dessus des
anachorètes et qui vivaient en
marge de l'orthodoxie brahmanique. La
Svetasvatara fait partie d'un
groupe d'Upanishad tardives, qui
mettent en évidence les
thèmes théistes
surajoutés à l'Atman-Brahman
et qui préconisent le renoncement.
Rédigées en vers, elles
contiennent des notions et des termes du
Samkhya, ainsi que des pratiques mystiques
du yoga.
La Prasna-Upanishad se rattache
à l'Atharvaveda, recueil
d'hymnes et de prières magiques
qui, bien que de rédaction
relativement récente par rapport
aux autres Veda, présente
par ses rites l'état le plus ancien
de la culture indienne. Elle est presque
entièrement écrite en prose.
Elle est probablement antérieure au
bouddhisme. Ainsi que son nom l'indique
[Prasna = question], la Prasna
Upanishad est composée de 6
questions posées par 6 sages et
auxquelles répond le sage mythique
Pippalada. Cette Upanishad
apparaît comme une théorie du
souffle. L'origine première des
êtres vivants est dans deux
principes généraux : le
Souffle et la Matière. C'est le
Souffle [ou Énergie vitale]
qui anime les composants du corps humain.
Le Souffle lui-même est une
émanation et pour ainsi dire
l'ombre de l'âme [Atman = le Soi
= principe d'existence]. La Prasna
Upanishad, en montrant que le Souffle
commande le passage dans les autres mondes
et l'accès à la
béatitude du sommeil sans
rêve, s'apparente étroitement
au yoga, technique de la connaissance et
de la maîtrise du Souffle,
présenté comme
l'ascèse suprême.
La Taittiriya Upanishad est
composée de trois parties, valli
"liane", dont la deuxième et la
troisième formeraient proprement
l'Upanishad, la première
étant une sorte d'introduction que
Shankara nomme Shiksa-valli ou
"liane de l'enseignement
phonétique". La doctrine originale
et particulière de
l'Upanishad est dans les deux
autres parties appelées
Brahmananda-valli [liane de la
félicité de Brahman] et
Bhrgu-valli [liane de Bhrgu,
fils de Varuna]. C'est la
théorie des Kosha, fourreaux ou
enveloppes concentriques qui dissimulent
à l'âme individuelle, la
réalité du Brahman. La
Brahmananda-valli décrit
l'état de l'Atman à mesure
que le jiva [âme
individuelle] élimine
successivement ces kosha, de sorte
qu'à la fin le jiva retrouve la
pure spiritualité de l'Atman.
262 pages | 23,00 € | 290
g
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AITAREYA
UPANISHAD
Traduit
par Lilian Silburn
L'Aitareya Upanishad, qui
appartient au cycle du Rigveda, le
Veda des hymnes, fait partie de
l'Aranyaka. L'Aranyaka,
traité ésotérique
destiné aux anachorètes
retirés dans la forêt,
consiste en cinq livres : le premier
s'intéresse tout
spécialement aux correspondances
qu'il établit entre le sacrifice,
la personne humaine et le cosmos.
L'Aitareya Upanishad comprend le
quatrième, le cinquième et
le sixième adhyaya du second livre.
Le troisième livre est nommé
Mahaitareya Upanishad ou Bavrca
Upanishad et le quatrième,
Samhita Upanishad. Le
cinquième livre, qui décrit
certains rites du Mahavrata, forme
une sorte de complément du premier
livre. L'Aitareya Upanishad qui
nous porte d'emblée à l'aube
des temps, puise son inspiration aux
sources mêmes des plus
célèbres légendes
cosmogoniques des Veda et des
Brahmana : celle de l'antique
purusa du Rigveda, celle de
Prajapati, le Seigneur des
créatures qui, dans les
Brahmana, couvre les mondes et
prend de plus en plus la place et les
fonctions jadis assignées au purusa
du Rigveda. Mais à Prajapati
l'Upanishad substitue à son
tour l'atman, le Soi, auquel incombera
désormais toute la tâche
d'une création qui s'accomplira de
façon progressive et après
mûre réflexion.
41 pages | 7,20 € | 70 g
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ATHARVASIRA
UPANISHAD,
BRAHMABINDUPANISHAD,
KAIVALYOPANISHAD
&
SARVASAROPANISHAD
Traduit
par Bernadette
Tubini
La Sira Upanishad,
"Upanishad principale" ,
"Tête" ou "Sommet" des
Upanishads de l'Atharvaveda,
appartient au groupe des
"Upanishads Sivaites". Ce sont
celles où l'Être
suprême, l'Ineffable Brahman, est
reconnu être Siva lui-même.
Siva est l'Être Suprême que
l'entendement humain ne peut
atteindre.
Brahmabindupanishad : La syllabe OM
est le Brahman, l'unique
Réalité, mais aussi son
symbole. Les trois voyelles et moments
syllabiques de l'OM [AUM] se
résolvent dans la quatrième
demi-syllabe muette que représente
le point "bindu" de l'anusvara. La
Mandukya Upanishad enseigne que les
trois premiers instants syllabiques
correspondent aux états de veille,
de rêve et de sommeil profond. Ces
états affectent l'âme
individuelle qui n'est autre que le
Brahman, mais illusoirement
réfléchi sur une
individualité organique et
psychologique. Cette Upanishad a
pour but d'enseigner la voie qui permet
à l'âme individuelle de
reconnaître sa véritable
essence et de savoir qu'elle est le
Suprême Brahman, ineffable,
indifférencié, que le bindu
symbolise. Cette voie est le yoga.
Kaivalyopanishad : unique
Réalité, le Brahman
omnipotent, qui est libre de toute
relation, est absolu Kevala. L'âme
incorporée trouve la
délivrance en s'isolant dans sa
nature essentielle qui a pour
soi-même le Brahman suprême.
Le Sage qui, par le renoncement à
tous les objets du monde empirique,
parvient à l'état
d'isolement spirituel absolu qui a nom
"Kaivalya" est un Kevalin. La
Kaivalyopanishad enseigne donc au
sage la voie du renoncement et de l'union
avec l'Absolu. Elle appartient au groupe
des Upanishads Sivaïtes de
l'Atharvaveda, puisqu'en elle
l'exercice de contemplation
intérieure est fondé sur
Siva, mais elle est un enseignement de
yoga.
La Sarvasaropanishad fait partie
des Upanishads tardives qui
groupaient et définissaient des
concepts majeurs du vedanta. De ces
Upanishads, elle est la plus
réputée. Elle définit
vingt-trois termes, ceux qui se rapportent
à l'Atman engagé dans la
relativité et l'Atman dans son
essence Absolue.
53 pages | 15,00 € | 95 g
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MAITRY
UPANISHAD
&
ATMAPUJOPANISHAD
Traduit
par Anne-Marie Esnoul & Lakshmi
Kapani
La Maitri, appelée aussi
Maitrayani Upanishad, appartient au
Yajur Veda Noir et a dû
paraître dans une école des
Maitrayana ou Maitrayaniya. On la
tient pour la plus récente des
Upanishads anciennes; elle semble
faire partie de la même strate que
la Prasna et la Mandukya
Upanishad, à tout le moins dans
ses parties les plus anciennes, car
vraisemblablement elle n'est pas de
composition homogène : à un
texte primitif relativement court et
serré on aurait ajouté
postérieurement de longs
développements où se
rencontrent pêle-mêle un
nombre considérable de notions dont
certaines sont de date assez
récente. Cette Upanishad a,
en quelque sorte, rajeuni de vieilles
traditions upanisadiques en y incorporant
des notions empruntées aux
systèmes nouvellement apparus ou en
voie de se préciser. En même
temps, il lui arrive fréquemment
d'introduire dans ses
développements des notions
mythologiques ou astronomiques qui seront,
par la suite, si familières aux
textes puraniques. Il y avait dans
l'école des Maitrayana une
Samhita de ce nom, divisée
en quatre kanda dont chacun se subdivisait
en un certain nombre de prapathaka ; on a
voulu parfois considérer la
Maitri Upanishad comme un
cinquième kanda de cette
Samhita.
L'Atmapujopanisad figure dans
la série intitulée
Unpublished Upanishads.
L'éditeur de ce recueil la classe
parmi les Samanyavedanta Upanishad,
parmi les Upanishads, donc, qui
relèvent du fonds commun du
vedanta. Il faut remarquer toutefois
qu'elle contient des
éléments yogiques et qu'elle
à pour sujet le rajayogin, l'adepte
du rajayoga, "voie royale de
réintégration". Quant au
titre de l'Upanishad, atmapuja, on
peut l'interpréter de deux
façons : Upanishad de
l'adoration du Soi ou Upanishad de
l'adoration et du Soi. Cette analyse du
titre nous aide à éclairer
le texte lui-même. La
première interprétation, en
effet, met en évidence l'objet de
la puja, qui désigne l'adoration de
l'image, rite quotidien, privé ou
public, effectué devant la statue
d'une divinité. Dans le
présent contexte, c'est l'Atman, le
Soi, l'âme, qui tient lieu de
divinité. Il est clair que le mot
puja, tel qu'il est employé ici,
renvoie plutôt à la forme
intériorisée du rite,
à la forme antarmukhi, laquelle se
réfère au dhyana,
méditation. La deuxième
interprétation répond, en
quelque sorte, à ces
interrogations, en faisant surgir
l'opposition mais aussi les
corrélations qui existent entre le
rituel et la mystique.
120 pages | 15,00 € | 200
g
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BASKALA
- MANTRA
UPANISHAD
&
CHAGALEYA
UPANISHAD
Traduit
par Louis Renou
La Baskala-Mantra Upanishad est un
poème consistant en vingt-cinq
stances. Comme pour d'autres
Upanishads, la doctrine est
introduite par le moyen d'une
affabulation. Le dieu guerrier Indra, se
transformant en bélier ravit au
ciel un personnage, Medhatithi, descendant
de Kanva. Ce dernier use de menaces.
Enfin, le dieu ravisseur l'apaise et lui
communique la doctrine salvatrice. Le but
de l'Upanishad est donc, sous le
prétexte d'une eulogie du dieu par
lui-même, de souligner l'usure des
apparences et de désigner le grand
principe unique qui réside au fond
des choses et n'est autre que le
Brahman.
La Chagaleya Upanishad comporte une
affabulation classique dans ce genre
d'uvres : la réunion de sages
pour un sacrifice, aux bords du fleuve
sacré, la Sarasvati. Ces sages ont
exclu des rites un certain Kavasa
Ailusa comme étant d'extraction
basse. Celui-ci se venge en leur posant
des questions auxquelles ils ne savent que
répondre : il leur conseille de se
mettre au service des
"ascètes-enfants". Ils y vont et
répètent les questions. Le
problème essentiel est celui de la
mort : pourquoi, en dépit des
rites, y a-t-il destruction du corps, et
que devient ce qui était le corps,
après le trépas ? La
réponse est que c'est l'Atman qui
régit le corps, que le corps n'est
rien sans l'Atman. L'enseignement
implicite comporte, d'une part, le rejet
des rites, d'autre part, le
caractère immortel et absolu de la
notion d'Atman. Cette Upanishad est
rédigée en style brahmana
assez strict. Le nom de
Chagaleya est celui d'une
école védique, qui a
donné naissance à un
Brahmana [perdu], à
l'intérieur du groupe des
Maitrayaniya [Yajurveda
Noir].
40 pages | 7,20 € | 85 g
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GANAPATI
UPANISHAD
&
DEVI
UPANISHAD
Traduit
par Jean Varenne
La Ganapati Upanishad est un texte
populaire dans la mesure où elle
constitue la garantie soi-disant
"védique" de la dévotion au
dieu à tête
d'éléphant. Une secte
Ganapatya connut un certain essor
aux alentours du Xe siècle, puis
déclina. Peut-être est-ce
sous son égide que se constitua la
littérature Ganésienne
proprement dite. Mais c'est surtout sous
l'influence de la tradition smarta que la
religion de Ganapati est vivante. Pour ces
hindous fidèles au Veda, le
dieu "qui écarte les obstacles"
est, si l'on peut dire, une forme
familière de l'Absolu. Comme le dit
l'Upanishad : "Il est le Brahman
rendu sensible aux yeux." Les Smarta sont
partout présents en Inde et
l'esprit de leur religion imprègne
l'hindouisme commun. Traditionnellement
ils ajoutent à l'Upanishad
trois autres textes védiques
supposés célébrer
Ganesa : un hymne du Rigveda,
Ganapati-sukta dédié
à Brahmanaspati, le
Ganapati-mantra, strophe
rigvédique où Brahmanaspati
reçoit l'épithète de
"Seigneur des Gana", enfin la
Ganesa-gayalri empruntée au
Taittiriya-Aranyaka.
L'Upanishad ne se soucie nullement
d'interpréter les mythes et
légendes afférents à
Ganapati. Elle se tient sur le seul plan
de la célébration
ésotérique du dieu et,
à ce titre, ressemble à un
stotra. D'emblée Ganapati est
assimilé à l'Absolu, sous
ses deux "aspects", le Brahman et l'Atman.
Il est le Veda rendu sensible aux
yeux.
La Devi Upanishad est la 81e de la
liste donnée par la Muktika. De
fait, la structure de la Devi
Upanishad est la même que celle
d'une série de ces tracts dont le
seul propos est de célébrer
la divinité choisie
[ista-devata] par un groupe de
dévots, comme objet quasi-unique de
sa vénération. Ces
Upanishads, tardivement
rattachées à
l'Atharvaveda, ont pour fonction
d'exposer, sous une forme à la fois
lyrique et brève, l'essentiel de la
foi des dévots. La Devi
Upanishad ressemble donc beaucoup
à la Ganapati. Comme celle-ci, elle
est constituée de trois
éléments principaux : un
hymne de louange [type stotra], un
support [pratistha] de
méditation [dhyana]
évoquant une image de la
divinité, enfin la
révélation d'une formule
secrète [ici dex mantra],
communiquée lors de l'initiation et
utilisée dans la liturgie. C'est la
présence constante [et
exclusive] de ces trois
éléments, s'articulant selon
une structure identique, qui donne son
unité aux diverses
Upanishads du même type, et
il est frappant, à cet
égard, de remarquer qu'elles se
donnent toutes le nom d'Atharva-sirsa.
50 pages | 7,20 € | 70 g
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GARBHOPANISHAD
Traduction
et notes par Lakshmi
Kapani
La Garbha-Upanishad est
recensée dans la liste des 108
Upanishads qu'énumère
la Muktika-Upanishad.
Post-védique, elle se rattache
à la tradition atharvanique, comme
le confirme le nom de son auteur
Pippalada.
Comme son nom l'indique,
"l'Upanishad de l'embryon", est un
court traité d'embryologie. Elle se
situe à la rencontre de plusieurs
courants : le Samkhya-yoga, les textes
médicaux tels que les Caraka
Samhita et Susruta Samhita,
ainsi que le vedanta.
Il existe plusieurs éditions de
cette Upanishad. Le texte que nous
publions est celui des 108
Upanishads, édité par
Nirnaya-sagara Press, Mumbai, 1925.
Pour essayer de rendre compte du mouvement
du texte, on peut distinguer les parties
suivantes: constitution du corps et
psycho-physiologie; étapes du
développement embryonnaire et
foetal jusqu'au huitième mois;
étiologie des malformations ;
embryologie et sotériologie, le
neuvième mois et la naissance ;
corrélations entre les lieux du
corps et les éléments du
sacrifice ; brève
récapitulation anatomique.
Conclusion abrupte : "tel le traité
de la délivrance de Pippalada".
19 pages | 6,20 € | 65 g
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CHANDOGYA
UPANISHAD
Traduit
et notes par Fernand
Hayot
La Chandogya Upanishad a huit
chapitres, divisés en sections, qui
forment les huit derniers chapitres
[sur dix] de la
Chandogya-Brahmana. Le nom de
"chandogya" réfère
simplement au chandoga, chanteur d'hymnes,
chanteur du Samaveda. La
Chandogya Upanishad est en effet
rattachée au Samaveda. Le
Samaveda contient les textes de
vers à chanter lors des sacrifices,
vers qui se trouvent dans le
Rigveda. Le chanteur des saman,
lors des sacrifices du Soma, est vers du
Rigveda, et le prêtre brahman
qui surveille le sacrifice. Chacun de ces
prêtres a trois assistants. Les
assistants de prastotr et le pratihartr,
qui chantent respectivement le prastava,
hymne d'introduction qui
précède l'udgitha, chant
à haute voix de l'udgatr, et le
pratihara, qui suit l'udgitha et qui est
la réponse.
176 pages | 18,00 € | 185
g
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ENSEIGNEMENTS
DE
LA
FORÊT
ENSEIGNEMENTS
POUR
LES
CHANTRES
LA
BRIHAD-ARANYAKA UPANISHAD ET LA CHANDOGYA
UPANISHAD
Traduction et notes dÉmile
Senart
Introduction de Patrick Olivelle,
traduite de langlais par Laurent
Cantagrel
Illustrations inédites
dAugustin Frison-Roche
"Comme s'épuisent, ici-bas,
les avantages obtenus par les actes, de
même s'épuisent dans l'autre
monde les avantages mérités
par les bonnes uvres."
Les deux upanishad
présentées dans ce volume
sont les plus anciennes et les plus
importantes parmi la centaine de textes
que compte ce corpus datant des VIIe-VIe
siècles av. J.-C.
Témoins du passage dune
société ancienne très
ritualisée à un monde qui se
dote dinstitutions et de nouvelles
conceptions religieuses, elles sont une
source dinformation précieuse
sur lhistoire religieuse, sociale et
intellectuelle de lInde
ancienne.
Textes ésotériques, elles
transmettent à la fois des
données essentielles sur le rituel
védique, ses formules, ses gestes
et son sens, mais elles constituent aussi
une source dinformation de premier
ordre sur les cosmologies des anciens
Indiens et sur leur perception de
lhomme, de son corps, de ses
fonctions vitales et cognitives.
La traduction de lacadémicien
Émile Senart constitue la
traduction française de
référence de ces deux
textes. Lintroduction de Patrick
Olivelle expose en termes simples ce que
sont les Upanishads, quand,
où et par qui elles ont
été composées et
permet dappréhender leur
place dans le corpus védique et
dans lhistoire de la culture
indienne.
352 pages | 6 illustrations en couleur
| 24,50 € | 460 g
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